Un chant de réalisation
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Un chant de réalisation
par Chetsün Sengué Wangchouk
Quand on a confiance dans le Bouddha,
Les bénédictions de la lignée ne manquent pas de se manifester.
Quand on ressent de la dévotion pour les maîtres du passé[1],
Les bénédictions compatissantes ne manquent pas de s’ensuivre.
Quand on se languit sincèrement du guru,
Les bénédictions et les expériences méditatives ne manquent pas de se produire.
Quand on reconnaît qu’apparence et existence sont le dharmakāya,
Les kleśas ne manquent pas de se dénouer dans leur propre condition naturelle.
Quand on applique le sceau du franc repos dans la liberté primordiale,
C’est là certainement l’intention éveillée des bouddhas.
Quand on découvre la félicité physique et vocale,
C’est là certainement la bénédiction du guru.
Quand cessent les apparences externes confuses,
C’est qu’on a certainement fourni des efforts.
Moi, un yogin qui a réalisé qu’il en va ainsi,
Je suis heureux, car je distingue le saṃsāra du nirvāṇa.
C’est là un chant de réalisation composé par Chetsün. Ithi. Jayantu.
| Traduit en français par Vincent Thibault (2025) sur la base de la traduction anglaise d’Adam Pearcey (2024) qui remerciait la Tsadra Foundation pour son généreux soutien.
Bibliographie
Édition tibétaine
"lce btsun gyi mgur" In snying thig ya bzhi. 13 vols. Delhi: Sherab Gyaltsen Lama, 1975. Vol. 6: 312–313
Version : 1.0-20250326
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L’expression gong ma, traduite ici par « maîtres du passé », peut aussi avoir le sens de gens « élevés », « éminents » ou « de haut rang ». ↩