Le chant de l’immortalité
Le chant de l’immortalité[1]
par Jamyang Khyentsé Chökyi Lodrö
Ahoyé !
Laissons toutes les pensées concernant le démon de la mort
Se dissoudre dans la vaste dimension de l’immortalité.
Laissons notre propre conscience éveillée, immortelle,
Atteindre sa perfection en tant que kāya immortel.
Ce qu’on appelle « mort » n’est qu’un mot !
Laissons Yama, le Seigneur de la Mort,
Rencontrer la longévité qui triomphe de la mort[2].
Laissons les assemblées de vidyādharas immortels
Accorder l’accomplissement de l’immortalité.
Par Chökyi Lodrö.
| Traduit en français par Vincent Thibault (2023) sur la base de la version anglaise d’Adam Pearcey (2021), qui remerciait la Khyentse Foundation et le Tertön Sogyal Trust pour leur généreux soutien.
Source : 'Jam dbyangs chos kyi blo gros. ’Jam dbyangs chos kyi blo gros kyi gsung ’bum. 12 vols. Bir : Khyentse Labrang, 2012. W1KG12986 8 : 443.
Version : 1.0-20230622
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Le texte original ne comporte pas de titre ; celui-ci fut ajouté par le traducteur. ↩
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La traduction de ce vers est incertaine. À moins d’une erreur, le texte tibétain original pourrait faire référence à la « falaise de la longévité qui conquiert la mort » (tshe zhal brag), où Chokgyour Déchen Lingpa a révélé un terma en lien avec la longévité. ↩